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Chaque année nous décidons de faire des résolutions, mais nous ne les respectons pas forcément car une partie de nous, être vivant, ne trouve pas la force de les tenir jusqu’au bout. Dans le but d’éviter de prendre une résolution « bateau », j’ai décidé de relâcher la pression et de voyager. Je ne parle pas de faire le tour du monde, même s’il s’agit de mon plus grand rêve. Mais tout simplement de partir dès que j’en ai l’occasion, un petit week-end par mois, dans un endroit où je n’ai jamais été ou que j’aime tout particulièrement.

Pour cette résolution 2018, j’ai pu faire mon premier petit week-end à Étretat, au Nord du Havre en Normandie. J’ai voulu prendre une bonne bouffée d’air, sentir l’air de la mer et le vent qui tape sur les joues. Cette petite ville de pêcheurs est sur le littoral de La Manche et donne une vue majestueuse avec ses falaises de craie blanche et les petits galets, sur le long de la plage.

Vivant à Bruxelles, je me suis rendu compte que parfois, on a besoin de se vider l’esprit et que la meilleure solution est de partir. Lorsque j’étais petite, mes parents voulaient partir de la Belgique. Nous avions donc visité des maisons en Normandie, et j’avais un vague souvenir d’enfance d’Étretat. J’avais ainsi ressenti besoin d’y retourner et de profiter de cet air marin.

Une fois arrivée, je me suis souvenu que peu importe la géolocalisation, le temps extérieur, la période de l’année, la mer restait toujours ma destination préférée. Étretat est pour moi une ville de légende dans laquelle on a le souffle coupé par ces falaises et ces arches. Mais c’est en haut de l’arche, au milieu de la mer, face à l’Angleterre qu’on se rend compte que nous sommes des petits êtres face à la beauté de la nature. Malgré le froid humide qui se fait ressentir et cette forte lumière hivernale, ma seule envie était de rester assise des heures sur les galets ou en haut de la falaise à écouter le bruit des vagues en marées basses, sous l’oeil attentif des goélands. Ce son telle une douce mélancolie me faisait rêver à mes nouvelles aventures. J’étais fière d’avoir pris cette résolution et je la tiendrai jusqu’au bout de mes jours.

La mer est un espace de rigueur et de liberté” – Victor Hugo

Ayant toujours du temps devant moi durant ce weekend, j’ai pris la voiture en ce dimanche aux alentours de 14h pour me diriger vers “Les Planches”, à Deauville. Je voulais découvrir à nouveau leur histoire and marcher sur cette plage mythique du  XXème siècle qui a eu un rôle important lors de la Seconde Guerre Mondiale. En marchant sur le sable fin, nous sentions une sorte de mélancolie  en cette période d’hiver très calme.

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